15 LA GUERRE D'ALGERIE

LA GUERRE D’ALGERIE

(1954-1962)

  

I)                  L’ARRIERE PLAN HISTORIQUE

 A)   UNE COLONIE DIFFERENTE DES AUTRES

 L’Algérie est la plus ancienne colonie française; elle a été acquise de manière fortuite: le territoire a été conquis en 1830 par le maréchal de Bourmont, pour mettre à la raison le dey d’Alger qui protégeait les pirates arabes de la Méditerranée et qui avait frappé notre ambassadeur à coups d’éventail

Au cours du siècle et demi de colonisation qui s’en suivit, l’attitude des régimes et gouvernements successifs a constamment oscillé entre deux attitudes:

* soit l’assimilation au territoire national : mêmes droits, mêmes devoirs. Ce fut le cas sous Louis-Philippe, sous la II ème République et la III ème débutante: la colonie est gouvernée directement de Paris;

* soit la décentralisation, avec un gouverneur à Alger qui tient compte des spécificités locales.

 

     Ex : - Jules Ferry, le grand colonisateur des années 1880, installe un préfet, un conseil général dans chacun des 3 départements algériens: des députés, des sénateurs, des conseils municipaux, tout fonctionne comme en France. Cependant, on applique un régime judiciaire particulier, tenant compte de la loi coranique, « l’indigénat ».

           - En 1900, est votée une Charte de l’Algérie, avec un exécutif représenté par un gouverneur général et trois préfets responsables devant lui. L’Algérie reçoit la personnalité civile et l’autonomie financière: son budget est différent de celui de l’Etat; il est voté par « les délégations financières » représentants des contribuables, colons et musulmans, réunis en assemblée.

 

B)    L’APRES GUERRE

       L’Algérie a joué un rôle important au cours de la reconquête du territoire français: lieu de débarquement des troupes anglo-américaines qui vont ouvrir un nouveau front sur la Méditerranée en 1943, elle a accueilli en 1944, le général De Gaulle et les institutions de la France libre (CFLN). Elle espère un traitement plus équitable, pour service rendus.

          * Dès le 7 mars 44, une ordonnance prévoit l’accès des musulmans, toujours soumis au régime de l’indigénat, à la citoyenneté française sans perte de leur statut personnel (depuis 1865, cette acquisition de la citoyenneté française est possible, mais uniquement par abandon volontaire du statut personnel coranique, incompatible avec les lois ordinaires de l’Etat français).

          * Dans la Constitution de 46, pas un mot du statut particulier de l ’Algérie.

          * Un texte de septembre 47 vient combler ce vide: l’article premier accorde la citoyenneté française aux Algériens, mais un article va effacer cette avancée pourtant sérieuse: on accorde le droit de vote aux femmes algériennes, et plus rien ne va ...

Le territoire algérien est divisé administrativement en trois départements français, possédant la personnalité civile, l’autonomie financière et une organisation propre: un gouverneur général, nommé par Paris, représente le gouvernement; une assemblée algérienne de 120 membres est élue au suffrage universel: elle est constituée de 2 collèges, autant d’élus pour les colons et les musulmans. C’est là où le bât blesse de nouveau, car ce partage n’est égalitaire que sur le papier: l’Algérie recense 1 million de colons, pour 9 millions de musulmans.

L’esprit du texte est désastreux; les inégalités subsistent; un certain nombre de dispositions ne sont pas respectées, vote des femmes, indépendance du culte musulman, enseignement de la langue arabe, etc...Si bien que ce statut « très » particulier va générer des rancœurs à la mesure des espoirs déçus et faire le lit du nationalisme algérien.

 

C)    LE NATIONALISME ALGERIEN

 Il comporte en gros 3 courants:

             - les traditionalistes, inspirés par les « oulémas » (= théologiens musulmans) qui s’appuient sur l’Islam et la culture musulmane. (Nb: rien à voir avec les « fondamentalistes » d’aujourd’hui). C’est un courant passéiste, mais modéré.

                 - le courant moderniste, représenté par Ferrat Abbas (pharmacien à Sétif); ce sont des Algériens qui ont fait des études et sont insérés dans ce qu’on pourrait appeler la petite bourgeoisie. Ce sont des réformistes qui se veulent respectueux de la loi.

                 - le courant révolutionnaire de Messali Hadj, avec un groupe d’action directe sous les ordres de Ben Bella qui avait rang d’adjudant dans l’armée française.

   En 1950, le mouvement nationaliste est dispersé, sans lien entre ces 3 courants qui ont beaucoup souffert de la répression, après l’insurrection de Sétif (8 mai 45, à l’occasion de la fête de la victoire alliée). Son efficacité va venir du contexte international de décolonisation, du pan-arabisme de l’Egypte et surtout des maladresses accumulées des colonisateurs.

 

D)   LES PROBLEMES SPECIFIQUES DE L’ALGERIE EN 1954

 Ils sont autant économiques que sociaux.

                 *  2 économies se côtoient: une économie moderne de type capitaliste et une économie archaïque de subsistance.

                         * l’agriculture, majoritaire, est à deux vitesses:

- d’un côté une agriculture moderne de type commercial, aux mains des colons européens; capitaux et mécanisation se conjuguent sur les meilleures terres (Mitidja, plaines littorales) pour obtenir des produits de qualité et de hauts rendements : vins, céréales, agrumes, primeurs, partent en grande partie ravitailler la métropole.

- de l’autre, une agriculture traditionnelle, peu productive, s’étend sur des terres pauvres, abandonnées aux paysans musulmans; ce qui ne suffit pas toujours à nourrir une famille: beaucoup doivent  se louer comme ouvriers agricoles sur les domaines européens: en 1954, 87% de la population musulmane travaille dans le secteur agricole...

                       * l’industrie s’implante tout juste, essentiellement sur la côte, grâce à des capitaux européens; mais peu d’emplois existent dans ce secteur, si bien, que le chômage des Algériens de souche est chronique et les emplois précaires. Le pétrole du gisement d’Hassi-Messaoud et le gaz d’Hassi-R’Mel, découverts en 1956, ne génèrent pas encore d’industrie, mais vont constituer un enjeu considérable entre le FLN et la France.

 

                  *  2 mondes qui s’ignorent : une société très inégalitaire

* les Européens sont au nombre de 984 000, à 80% natifs d’Algérie: c’est un point essentiel dans cette affaire; ces gens habitent l’Algérie depuis des générations et pour la plupart n’ont plus aucune attache en métropole. A part une petite minorité de riches colons, ils sont ouvriers artisans, commerçants ou employés et ont un niveau de vie moyen, mais inférieur à ce qu’il est en métropole pour des situations équivalentes; ce sont des citadins qui ont un vote plutôt conservateur.

* les musulmans sont 9 fois plus nombreux: 8 400 000 et vivent une véritable explosion démographique (+ 2,5% d’accroissement naturel par an !). Deux millions d’entre eux ont un niveau de vie comparable à celui des Européens, mais le reste de la population vit dans la plus grande pauvreté; le taux de scolarisation est faible et essentiellement masculin. Leurs droits sont mal défendus.

 II)               CHRONOLOGIE DE LA GUERRE D’ALGERIE

 

        On comprend que les différents ingrédients de la crise étaient en place: injustices répétées, inégalités qui s’amplifient, intérêts économiques divergents, le tout va finir par atteindre un seuil au-delà duquel plus personne ne contrôle rien. Nous avons vu qu’à l’origine, les musulmans ne demandaient qu’une politique de réforme: ils vont passer à la révolte ouverte et au recours à la violence.

 1954 :

1er novembre 1954: Insurrection de la Toussaint: à la radio du Caire, Ben Bella revendique l’indépendance de l’Algérie au nom d’un Front de Libération Nationale (FLN) algérien; malgré les 70 attentats qui ponctuent le discours, il n’est guère pris au sérieux : les dégâts sont matériels et localisés aux Aurès, une région traditionnellement remuante.

 1955 :  

* en France, Mendès-France est remplacé par Edgard Faure: l’Assemblée reprend ses activités après la dissolution du 2 décembre 54, due au problème colonial; on prononce des paroles définitives: « L’Algérie, c’est la France ! »; on brandit la nécessité de « rétablir l’ordre »: c’est une expression qui va faire fortune, on ne fait pas la guerre, on « rétablit l’ordre »...Il faut dire que l’Algérie est considérée  comme constituée des trois départements les plus méridionaux du territoire français.

* en Algérie, la répression s’abat sur les « fellaghas », terme arabe désignant les rebelles. L’armée et la gendarmerie sont à pied d’œuvre; dans le courant de l’année, s’y ajoutent les « appelés » du contingent dont le service militaire est porté à une durée de 26 mois.

- Le nouveau gouverneur général, Jacques Soustelle, veut appliquer le statut de 47, en introduisant une véritable égalité, mais son initiative est trop tardive de 10 ans.

- En août, des musulmans attaquent les quartiers européens de Constantine, encadrés par le FLN. Dans la campagne, des fermes isolées sont attaquées; on relèvera une centaine de morts: le but évident du FLN est d’empêcher toute négociation, tout compromis entre les Français et les modérés algériens qui sont nombreux.

- L’objectif sera largement atteint, car la répression aveugle qui s’ensuit va faire des milliers de morts du côté musulman, pendant que les « Pieds-noirs » les plus violents s’arment pour former l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète).

 Le fossé est désormais infranchissable entre les 2 communautés et l’emprise du FLN s’amplifie sur la terre d’Algérie.

 1956

  Cette fois, c’est la guerre. En janvier, le gouvernement Guy Mollet, d’abord partisan de la négociation, veut imposer la loi au FLN: on ne peut pas négocier sous la pression des armes. C’est l’escalade: 400 000 hommes quadrillent le territoire algérien. Leurs missions sont diverses: opérations militaires, mais aussi action psychologique et assistance aux populations, dans le but d’empêcher la totalité de la population musulmane, prise entre deux feux, de basculer du côté du FLN.

   En novembre, au mépris des lois internationales, l’aviation française détourne un avion de ligne qui transporte parmi ses passagers, entre le Maroc et la Tunisie, l’état-major du FLN qui est fait prisonnier: Ben Bella, Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf, etc...D’où des représailles contre les Français au Maroc, qui soutient le FLN et l’opinion internationale proteste.

 1957:

 * de janvier à septembre se déroule « la bataille d’Alger »:

   Le général Massu déclenche une vaste opération contre la guérilla urbaine: les fellaghas sont bien implantés dans les villes, où les quartiers anciens, « les casbahs »,  constituent pour eux des refuges sûrs. Les moyens employés sont radicaux: fouilles, arrestations arbitraires, torture; le FLN est battu sur le plan militaire, mais moralement l’excès de zèle des militaires français va peser lourd dans la balance; la guérilla se délocalise vers le « bled », c’est-à-dire la campagne, protégée par un relief tourmenté (l’Atlas, une chaîne jeune, s’étend sur toute la zone méditerranéenne, d’est en ouest, tandis qu’au sud, se trouve le Sahara), avec un soutien plus ou moins forcé de la population rurale .

* en France, rien ne va plus !

      - Le gouvernement de Bourgès-Maunoury est paralysé: avec l’explosion de la majorité de gauche élue en 56: en 2 ans et demi, 6 gouvernements vont se succéder dont un ne durera qu’une journée; ce qui explique que l’armée, en Algérie, fait « sa guerre » au mépris des politiques: cet antagonisme entre armée (corps constitué fortement hiérarchisé) et autorité politique (mouvante, puisqu’issue du suffrage universel) est classique dans l’histoire de tous les pays; mais c’est toujours un risque pour la démocratie quand l’armée s’affranchit de l’obéissance au gouvernement légitime...

     - La situation de guerre est d’autre part, un gouffre financier qui déstabilise l’économie d’un pays encore en reconstruction: on aura jusqu’à 600 000 hommes sous les armes en même temps en Algérie. De plus, attentats et plasticages, tant en Algérie qu’en métropole, causent de nombreux dégâts et un climat d’insécurité permanent.

     - le plus grave, c’est certainement la crise morale que traverse la France: intellectuels, étudiants, jeunes, Eglises, tout ceux qui réfléchissent tant soit peu, réclament le respect des droits de l’Homme et s’opposent à la torture (Sartre et S. de Beauvoir, Camus, etc).

Fin 57, on arrive à une véritable crise du régime.

 

1958:

 * En Algérie, le problème pour l’armée est que le Maroc et la Tunisie, maintenant indépendants, servent de bases de repli au FLN; l’installation de barrages électrifiés aux frontières n’est pas très efficace.

   - le 7 février, des avions de chasse français organisent, sans en référer au gouvernement, une expédition punitive sur Sakhiet, en Tunisie; les objectifs militaires sont atteints, mais 70 civils, dont 21 enfants d’une école, sont  morts.

   *  A Paris, on nage en pleine confusion. En mai, les évènements s’accélèrent:

- mai 58 : on en est au deuxième gouvernement depuis le début de l’année: Pierre Pflimlin met un mois pour constituer son gouvernement favorable à la négociation.
- 13 mai, c’est l’insurrection d’Alger avec la création d’un « comité de salut public » par le général Massu. Salan, commandant en chef des troupes en Algérie, fait acclamer le nom de De Gaulle.

- 15 mai: le général De Gaulle est pressenti pour former un gouvernement d’union nationale; il accepte et est investi le 1er juin.

- 4 juin, investi des pouvoirs constituants, le général se rend à Alger et inaugure ce qu’on a pu appeler « une magistrature du verbe »: il parle à la foule qui comprend que le général va prendre fait et cause pour l’Algérie française: « Je vous ai compris ».

* Le FLN, qui n’a jamais complètement rompu les contacts avec les gouvernements français, comprend  autrement le message: en septembre, il crée le GPRA, (gouvernement provisoire de la république algérienne) en plaçant à sa tête un modéré, Ferrat Abbas; ils sont ainsi en position de force pour négocier de gouvernement à gouvernement. En octobre, il refuse « la paix des braves » proposée par De Gaulle.

 1959:

* en Algérie, les opérations continuent; De Gaulle fait en juillet « la tournée des popotes »: « Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l’Algérie ».

 * A Paris 16 août : dans une de ces allocutions dont il a le secret, il déclare le droit à l’autodétermination par référendum pour régler le problème de l’Algérie... Refus du GPRA qui pose l’indépendance comme préalable à toute négociation.

* novembre: les tractations secrètes continuent : le GPRA propose Ben Bella et les autres prisonniers du vol d’Air Atlas comme négociateurs.

 1960

Les Européens d’Algérie et l’armée s’estiment trahis.

 * en Algérie, c’est  « la semaine des barricades » qui commence la nouvelle année, menée par Pierre Lagaillarde, député d’Alger, et Joseph Ortiz.

De Gaulle entame une 2ème « tournée des popotes », mais modifie son discours en parlant « d’une Algérie algérienne liée à la France ». Nuance.

* en France, à Melun, on discute le cessez-le-feu. Ruptures er reprises de négociations se succèdent.

* à l’ONU, en décembre, on proclame le droit de l’Algérie à l’autodétermination.

 1961:

 * 8 janvier: les Français se prononcent par référendum à 80% en métropole et à 70% en Algérie pour l’autodétermination.

- Les pourparlers se poursuivent entre les deux partis, sous la pression de l’OAS qui multiplie attentats et assassinats sur le territoire de la métropole.

  * 22/25 avril à Alger, les partisans de l’Algérie française et l’armée se radicalisent: c’est le  « putsch des généraux »: « un quarteron de militaires », Challes, Salan, Jouhaud, Zeller tentent un coup de force, mais ne sont pas suivis par le gros de l’armée ni par la population. Après cet échec, le général Salan entre dans la clandestinité et prend la tête de l’OAS.

 * les négociations se poursuivent aux Rousses puis à Evian, où elles débouchent au printemps suivant sur un cessez-le-feu, puis sur des accords fermes.

 1962:

 * le 18 mars, les Accords d’Evian sont signés par  les ministres Joxe, Buron et de Broglie et le GPRA, représenté par son vice-président Krim Belkacem; ils reconnaissent la souveraineté des Algériens sur les territoires de l’Algérie et du Sahara; ils garantissent une amnistie générale pour les faits « de guerre » et la libre circulation des personnes et des biens entre les 2 pays; les citoyens des 2 communautés ont 3 ans pour opter pour l’une ou l’autre nationalité, dans le respect  des droits civils, religieux etc...même s’ils optent pour la nationalité française tout en restant en Algérie. La coopération économique et culturelle doit se poursuivre.

 * Ces accords sont entérinés en France par référendum (90% de oui). Cependant, ils ne seront jamais appliqués tels qu’ils ont été signés:

- L’OAS se déchaîne et propose aux « Pieds-noirs » un autre choix : « la valise ou le cercueil »... Une vague d’enlèvements, d’attentats, de meurtres s’abattent sur la population. Le général De Gaulle lui-même est la cible de plusieurs attentats (cf.22/8 attentat du Petit-Clamart). C’est l’exode: 800 000 français et plusieurs milliers de musulmans partent pour la France, qui est prise au dépourvu.

- D’autre part, l’organe législatif, pendant du GPRA, le Conseil national de la République algérienne (CNRA) installé à Tripoli, rejette ces accords comme « néo-colonialistes ». Le pétrole, qui maintenant coule à flots, est derrière ce refus.

  CONCLUSION:

* Le bilan humain est lourd: de 300 000 à 600 000 morts, civils et militaires, selon les sources; les militaires comptent 24 614 tués, sur 2 millions de soldats engagés dans ce conflit entre 1954 et 1962. Plus de 65 000 blessés en opération ou par attentat.

    La pyramide des âges, déjà bien éprouvée par 2 guerres, va enregistrer un nouveau déficit parmi les hommes jeunes; mais il faut aussi considérer que l’afflux massif des « rapatriés », s’il a posé des problèmes complexes de logement et de réinsertion, a constitué une chance pour le développement économique de la France.

 * Le coût financier de ces 8 années de conflit est estimé à 50 milliards de Francs, auquel il faut ajouter les 14 milliards nécessaires à l’accueil des rapatriés et la valeur des biens abandonnés par ces derniers sur le sol algérien.

 * Sur le plan moral, cette guerre qui ne voulait pas dire son nom a laissé un traumatisme durable dans la population: les rapatriés n’ont pas été accueillis en métropole à bras ouverts; l’opinion publique leur faisait porter la responsabilité de cette guerre. Les musulmans qui avaient choisi la France, « harkis » pour la plupart, c’est-à-dire supplétifs de l’armée française, n’ont guère eu droit à la reconnaissance de leur loyauté envers la France. Une génération de jeunes appelés a été déstabilisée psychologiquement par ce qu’ils ont vécu sur le terrain en Algérie. De plus, les atteintes aux droits de l’homme, perpétrés pendant les évènements, ont donné mauvaise conscience, bien que les intellectuels français les aient dénoncés avec vigueur.

 

Ajouter un commentaire